En respect de notre capacité mentale et de notre créativité
Asseyez-vous dans une position de méditation confortable, croisez les doigts et levez les bras au-dessus de la tête, les paumes tournées vers l’ouest. Laissez les coudes se plier et abaissez les mains jusqu’à ce qu’elles soient à 10-15 cm au-dessus du sommet de la tête. Les yeux restent ouverts au dixième. Veillez à effectuer des respirations complètes, longues et profondes. Inspirez et suspendez l’inspiration, expirez complètement et suspendez l’expiration. Il y a quatre phases dans la respiration, profitez des pauses, c’est la respiration qui vous portera tout au long de cette méditation. Commencez par 11 minutes et augmentez progressivement jusqu’à 31 minutes.
La véritable créativité vient de notre moi spirituel et cela demande de l’endurance; la colonne vertébrale doit être droite et les mains tenues au-dessus de la tête à tout moment afin de couvrir le champ magnétique du corps. Les mains agissent comme une polarité neutre à l’électromagnétisme que cette méditation construit. Pendant les premières minutes, il est plus que probable que vous ne ressentirez que de la misère et de l’inconfort. Persévérez, supportez la douleur, votre bras dominant se sentira beaucoup plus tendu, mais progressivement vous entrerez dans une profonde relaxation que vous n’avez jamais connue auparavant. Si vous êtes honnête avec vous-même en pratiquant cette méditation, vous pouvez acquérir autant d’endurance spirituelle que vous le souhaitez.
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Pose du Sage Goraksha
Pour la plupart d’entre nous, la position ci-dessus, Gorakshasana, demande un effort énorme. Il s’agit d’une variation extrême de Badha Konasana, ou l’exercice d’étirement du papillon. Cette position est également connue sous le nom de pose de la cheville et du genou ou de Janukulphasana, mais elle porte communément le nom du sage Goraksha. C’est l’une des poses méditatives les plus difficiles à réaliser. Mais une fois que l’on est capable de diviser le corps au niveau de la nombril, elle devient une perle dans l’océan de la conscience !
Asseyez-vous droit et levez les bras au-dessus de la tête, près des oreilles, continuez à vous étirer vers le haut pour allonger et aligner la colonne vertébrale. Placez les plantes de pieds l’une contre l’autre en les rapprochant du périnée, les genoux sont totalement appuyés sur le sol.
Au début, cette posture cheville-genou doit être pratiquée avec précaution. Si elle est pratiquée avec une mauvaise attitude mentale, elle peut entraîner une stimulation excessive des organes sexuels. Cependant, si elle est correctement pratiquée, elle sera d’un grand bénéfice pour l’homme qui a besoin d’un traitement contre l’impuissance. En plus de renforcer et d’activer les processus hormonaux, elle produit un effet amincissant sur le corps physique et induit une souplesse globale. En renforçant les muscles des cuisses et de la région pelvienne, il apporte un sentiment de stabilité, élimine l’agitation et/ou l’irritabilité et améliore ainsi les troubles nerveux.
Mystiquement ou spirituellement, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, la pression exercée sur le périnée produit une sublimation des énergies sexuelles qui sont transmutées et remontées vers les chakras supérieurs.
N’hésitez pas à prendre appui sur un mur pour commencer et à placer les pieds légèrement en avant du corps afin de maintenir la colonne vertébrale droite.