Leçon 137

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Quand je suis guéri, je ne suis pas guéri seul.

Un Cours en Miracle : Page 269

  1. L’idée d’aujourd’hui reste la pensée centrale sur laquelle repose le salut.  Car la guérison est l’opposé de toutes les idées du monde qui sont s’attardent sur la maladie et les états séparés.  La maladie est une retraite à l’écart des autres, et une coupure d’avec l’union.  Ellel devient une porte qui se referme sur un moi séparé, et le garde isolé et seul.  
  2. La maladie, est isolement. Car elle semble garder un soi à part de tous les autres., pour qu’il souffre ce que les autres ne ressentent pas.  Elle donne au corps le pouvoir final de rendre la séparation réelle, et de maintenir l’esprit dans une prison solitaire, divisé et tenu en morceaux par un mur solide de chair rendue malade, qu’il ne peut franchir.
  3. Le monde obéit aux lois que sert la maladie, mais la guérison opère à part d’elles.  Il est impossible que quiconque soit guéri seul.  Dans la maladie, il doit être à part et séparé.  Mais la guérison est sa propre décision d’être un à nouveau, et d’accepter son Soi avec toutes Ses parties intactes et inattaquées.  Dans la maladie, son Soi parait être démembré et sans l’unité qui Lui donne vie.  Mais la guérison est accomplie quand il voit que le corps n’a pas le pouvoir d’attaquer l’Unité universelle du Fils de Dieu.
  4. La maladie voudrait prouver que des mensonge doivent être la vérité.  Mais la guérison démontre que la vérité est vraie. La séparation que la maladie voudrait imposer ne s’est jamais réellement produite.  Être guéri, c’est simplement accepter ce qui a toujours été la simple vérité, qui restera à jamais exactement comme elle a toujours été.  Or à les yeux accoutumés aux illusions, il faut montrer que ce qu’ils regardent est faux.   Ainsi la guérison, dont la vérité n’a jamais besoin, doit démontrer que la maladie n’est pas réelle.
  5. La guérison pourrait ainsi être appelée un contre-reve, qui annule le rêve de maladie au nom de la vérité, mais non dans la vérité même.  De meme que le pardon passe  sur tous les péchés qui n’ont jamais été accomplis, la guérison ne fait qu’enlèver les illusions qui ne se sont pas produites. De meme que le monde réel surgira pour prendre la place de ce qui n’a jamais été, la guérison, ne fait qu’offrir réparation pour des états imaginés et des idées fausses sur lesquels les rêves ont brodé des images de la vérité.
  6. Or ne pense pas que la guérison soit indigne de ta fonction ici.  Car l’anti-Christ devient plus puissant que le Christ pour ceux qui rêvent que le monde est réel. Le corps semble être  plus solide et plus stable que l’esprit.  Et l’amour devient un rêve, tandis que la peur reste la seule réalité qui puisse être vue et justifiée et pleinement comprise.
  7. De même que le pardon par sa lumière dissipe tout péché et que le monde réel occupera la place de ce que tu as fait, de même la guérison doit remplacer les fantasmes de la maladie que tu tiens devant la simple vérité. Quand il a été vu que la maladie disparaître en dépit de toutes les lois qui soutiennent qu’elle ne peut qu’être réelle, alors les questions ont trouvé réponse.  Et les lois ne peuvent plus être ni chères ni observées.
  8. La guérison, est liberté.  Car elle démontre que les rêves ne prévaudront pas contre la vérité.  La guérison est partagée. Et par cet attribut elle prouve que les lois différentes de celles qui soutiennent que la maladie est inévitable sont plus puissantes que leurs maladifs opposés. La guérison est force.  Car par sa douce main la faiblesse est vaincue et des esprits qui étaient emmurés au-dedans un corps sont libres de joindre à d’autres esprits, pour être forts à jamais.
  9. La guérison, le pardon et heureux échange de tout le monde de chagrin contre un monde où la tristesse ne peut entrer, sont les moyens par lesquels le Saint-Esprit t’enjoint de Le suivre.  Ses douces leçons enseignent avec quelle facilité le salut peut être à toi; et le peu de pratique dont tu as besoin pour laisser Ses lois remplacer celles que tu as faites pour te garder prisonnier de la mort.  Sa vie devient la tienne quand tu étends la petite aide qu’Il  demande pour te libérer de tout ce qui t’a jamais causé de la douleur.
  10. Tandis que tu te laisses guérir, tu vois tous ceux qui t’entourent, ou ceux qui te traversent l’esprit, ou ceux que tu touches ou ceux qui semblent n’avoir pas de contact avec toi, etre guéris avec toi.  Tu ne les reconnaîtras peut-peut-être pas tous, et tu ne te ne rendras peut-etre  pas compte de la grandeur de ton offrande au monde entier, quand tu  laisses la guérison venir à toi.  Mais tu n’es jamais guéri seul.  Et les légions sur les légions recevront le don que tu reçois quand tu es guéri.
  11. Ceux qui sont guéris deviennent les instruments de la guérison.  Et il ne s’écoule pas de temps entre l’instant où ils sont guéris et toute la grâce de guérison qu’il leur est donné de donner.  Ce qui est opposé à Dieu n’existe pas, et qui ne l’accepte pas dans son esprit devient un havre où ceux qui sont las  peuvent rester pour se reposer.  Car là est accordée la vérité, et là toutes les illusions sont portées à la vérité.
  12. Ne voudrait-tu pas offrir un l’abri à la Volonté de Dieu ? Tu ne fait qu’inviter ton  Soi à être chez lui.  Cette invitation peut-elle être refusée ? Demandez à l’inévitable de se produire, et tu n’échouerais jamais.  L’autre choix est de se demander à ce qui ne peut pas être d’être, et cela ne peut réussir. Aujourd’hui, nous demandons que seule la vérité occupe nos esprits ; que des pensées de guérison aillent en ce jour de ce qui est guéri vers ce qui reste à guérir, tout en ayant conscience que le deux se produiront en ne faisant qu’un.
  13. Nous nous souviendrons, chaque fois que l’heure sonnera, que notre fonction est de laisser nos esprits être guéris, afin que nous apportions  la guérison au monde, échangeant la malédiction contre bénédiction, la douleur contre joie, et la séparation contre la paix de Dieu. Une minute de l’heure ne vaut-elle pas d’être donnée pour recevoir un tel don? Un court moment n’est-il pas une petite dépense à offrir pour le don de tout ?
  14. Or nous devons être préparer pour un tel don.  Ainsi nous allons commencerons la journée par ceci, et nous donnerons dix minutes à ces pensées par lesquelles nous allons conclurons également la journée ce soir : Quand je suis guéri, je ne suis pas guéri seul.  Et je voudrais partager ma guérison avec le monde, afin que la maladie soit bannie de l’esprit du seul Fils de Dieu, Qui est mon seul Soi.
  15. Laisse faire la guérison par toi aujourd’hui même. Et tandis que tu reposes dans la quiétude, soit prêt à donner comme tu reçois, à ne garder que ce que tu donnes, et recevoir la Parole de Dieu  pour qu’Elle prenne la place de toutes les sottes pensées qui ont jamais été imaginées.  Maintenant, nous nous rassemblons pour rendre sain tout ce qui était malade, et offrir une bénédiction là où il y avait attaque.  Et nous ne nous laisserons pas non plus oublier cette fonction au passage de chaque heure de la journée, nous souvenant de notre but avec la pensée suivant:  Quand je suis guéri, je ne suis pas guéri seul.  Et je voudrais bénir mes frères, car je serais guéri avec eux, comme ils sont guéris avec moi.

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